La campagne pour les élections présidentielles est maintenant lancée avec la liste de la plupart des candidats.
Fidèle à sa conception exigeante de l’indépendance syndicale, FO ne donnera au
cune consigne de vote, directe ou indirecte, pour ces élections. Une élection
politique est l’affaire des citoyen(ne)s et non uniquement des travailleurs.
L’objet est d’élire une personnalité qui sera chargée de l’intérêt général, alors que le rôle du syndicat est la représentation des intérêts spécifiques des salariés.
Et quel que soit le futur président de la République, le syndicat aura ainsi toute sa liberté de comportement pour se positionner et agir, par la négociation comme par l’action.
Bien entendu, nous ne vivons pas hors du temps et de l’espace. Nous ne méconnaissons pas l’intérêt général même si nous n’en sommes pas chargés. Nous avons des contacts d’ordre démocratique avec les partis politiques républicains.
Nous savons aussi que nos revendications, quand elles aboutissent, influent sur la société, voire la structurent. Ainsi, pour ne prendre qu’un exemple, sans le travail syndical, et notamment celui du secrétaire confédéral Georges Buisson, la Sécurité sociale n’aurait pas vu le jour.
Mais nous ne mélangeons pas les rôles : nous sommes un syndicat, pas un parti.