1ER MAI 2016

, par Alain LEFEBVRE

70 000 manifestants à Paris et un imposant cortège syndical, aussi déterminé que lors des précédentes grèves et manifestations pour obtenir le retrait du projet de loi démontrant ainsi l’échec de la stratégie gouvernementale de minimiser les Grèves et manifestations.

Une journée de luttes, de détermination, sur des revendications claires, une journée de solidarité ouvrière face à ceux qui considèrent qu’ils représentent la classe ouvrière dans le même temps où ils oublient qu’ils ne font pas partie des 70 % de Français qui pensent aujourd’hui que nous sommes toujours dans une situation de lutte de classe.

Nous sommes, quant à nous syndicalistes de la Cgt-Force Ouvrière, et depuis longtemps sur la position de ces 70 % de Français qui considèrent d’ailleurs aussi que le projet de loi Hollande-Gattaz-Berger est destructeur pour cette même classe ouvrière.

Le matin au Mur des Fédérés,

la volonté profonde de chacun était bien là aussi de défendre avec force les conquêtes et la mise en oeuvre des services publics des Communards, détruits aujourd’hui par un gouvernement qui considère que ce qu’il propose, ce sont de nouvelles avancées sociales.

Non seulement, il tente de détruire ce que les Communards ont mis en oeuvre mais également les conquêtes de 1936, celles du Front populaire et celles du Conseil National de la Résistance. C’est le jugement que portaient devant ce Mur des Fédérés où 147 des nôtres ont été fusillés en 1871, les organisations syndicales FO – CGT – FSU – SOLIDAIRES et les jeunes de l’UNL, en prenant la parole après les camarades de la Libre Pensée.